critiques et chroniques
« Le diable dans le grenier » vu par L’Ecrivain combattant
Passionné d’histoire et de théâtre, Serge Bouchet de Fareins nous offre ici un ouvrage plein de fraîcheur et d’émerveillement. Breton par sa mère, il revit ses souvenirs d’enfance en Armorique, ses impressions, ses découvertes ; il ressuscite les grandes personnes connues, aimées, rencontrées, et les enfants de son âge qui partageaient ses jeux et ses inquiétudes. La plume est jolie, elle est précise et son vocabulaire est riche et techniquement exact. C’est ce qui distingue l’enfant qu’il fut de l’auteur d’aujourd’hui, mais l’écrivain sait retrouver les sensations, les bruits, les odeurs, les mouvements de ces premières années où il lui fut appris qu’un sourire doit être rendu. Et puis, si le diable est dans le grenier, les bateaux sont sur la mer avant de devenir des carcasses couchées sur le côté, condamnées à disparaître lentement… Monde du souvenir, parfois transfiguré, monde mystérieux et merveilleux à la fois.
Général Leborgne, Association des Ecrivains Combattants, juillet 2015
Le diable dans le grenier est, sans conteste, un petit bijou !
L’histoire, ou plutôt les petites histoires, sont celles d’une personne qui se souvient de son enfance et qui refait le chemin de sa vie, en se remémorant les moments délicieux de cette période et en les critiquant de son point de vue d’adulte. Ce livre [..] est un hymne à la joie, à la vie, au bonheur. C’est une ode merveilleuse et fort bien écrite. On ne s’en lasse pas. Il est magnifique, plein d’amitié, d’échanges, de compréhension, d’amour. Ce livre est plein de promesses, on a envie de croire en tout en le refermant. Il est beau, superbe, émouvant, agréable. Vous l’aurez compris, la Muse des gônes l’a adoré ! Le diable dans le grenier est LE livre à lire.
[Christine Aubouin, alias « La Muse des gônes »2014]
MADAGASCAR, ÎLE MEURTRIE, vu par L’ECRIVAIN COMBATTANT
L’ÉCRIVAIN COMBATTANT
Gazette de l’A.E.C, avril 2014, N° 129
LES OUVRAGES DE NOS AUTEURS
MADAGASCAR, ILE MEURTRIE, IMPRESSIONS DE CAMPAGNE D’UN CAPITAINE 1947-1949, Pierre et Serge Bouchet de Freins, L’Harmattan 2013, 239 p, 26€
La révolte malgache de 1947 est un drame oublié. Ces mémoires nous y ramènent. Ils sont écrits par un capitaine du 5ème Régiment de Tirailleurs Marocains, lequel participa à la réduction de cette méchante affaire, de 47 à 49. Publié par son fils, le récit retrace, à travers portraits, anecdotes, scènes de guerre, le quotidien d’une unité engagée dans l’urgence. L’aventure est doublement exotique : des Marocains à Madagascar ! On ne trouvera pas ici de grandes considérations sur la politique dans laquelle s’insère l’action militaire. Cela vaut mieux : la dite politique ne saurait être jugée par nos contemporains. Des photos illustrent le livre. On y voit le « maréchal » Razafindrabé, chef rebelle enfin capturé. Aussi le général Gabriel Ramanantsoa, saint-cyrien de 1929 et Président – bien malgré lui – de la République malgache de 72 à 75. On s’étonnera de ce que Madagascar, île charmante peuplée de charmants malgaches, ait pu servir de cadre à pareille tragédie.
[Général Claude Le Borgne (Cr), Association des Ecrivains Combattants]
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Le choix des libraires : Choix de Aurélie Sandon de la librairie LA PLUME ROUGE à TRÉVOUX, France
(visiter son site) – 30/12/2015
Serge Bouchet de Fareins nous offre un adorable recueil de dix-huit nouvelles, tantôt espiègles, tantôt fantaisistes, tantôt plus sombres, écrites avec talent et originalité.
Il confirme qu’il ne possède pas seulement des dons d’historien ou de romancier mais aussi qu’il maitrise l’exercice de l’écriture de nouvelles.
On y croise des petites filles amoureuses des livres, des écrivains humanistes, des magistrats érudits, l’Empereur et ses Grognards, quelques aristocrates, un professeur à la retraite, un maire avare, de pauvres artistes de cirque et un jeune garçon nommé Arsène qui scellera son destin avec un bouquet de lupins.
Après « Journet de l’An II » et le lumineux « Le diable dans le grenier » qui rendait hommage à son enfance bretonne et à ses grands-parents, Serge Bouchet de Fareins excelle aujourd’hui à nous faire sourire, rêver et à nous émouvoir avec ce joli recueil.
Pour notre plus grand bonheur.
LA MUSE DES GÔNES AIME « AVIS DE RECHERCHE »
CRITIQUE de LA MUSE DES GÔNES, août 2014
Adultes / Ados : Serge Bouchet de Fareins : « Avis de recherche ».
Serge Bouchet de Fareins est un auteur prolifique, conférencier et très agréable, ce qui ne gâche rien. Quelques œuvres ? « De l’Ain au Danube », « Madagascar, île meurtrie », « Le diable dans le grenier » ( une enfance en Armorique) » et « Avis de recherche », une comédie burlesque. La Muse (qui a ses portes d’entrée un peu partout) ne vous dira pas en combien de temps l’auteur a écrit cette truculente pièce (et pourtant, elle le sait !). Par contre, elle vous invite fortement à mettre très peu de temps pour la lire.
L’histoire ? En 1955 (année du 150ème anniversaire de la victoire d’Austerlitz), le maire du village de Trak’Nar-les-Flôts est sommé par son Sénateur de trouver un Grognard, natif du village, afin de pouvoir l’honorer. Le problème ? Il n’y en a pas ! Comprenez nous : bien sûr que si, il y a un problème. Ce qu’il n’y a pas, c’est un Grognard (même pas un « petit de rien du tout ») dans ce petit village. Que faire ? S’en suivent des réparties qui font mouche, des personnages irrésistibles : le curé, l’instituteur, sans oublier la belle Marianne et deux trublions qui ne peuvent pas « s’encadrer » (le lecteur comprendra vite pourquoi). Une histoire haute en couleur, et un dénouement digne des grands.
La pièce a déjà été jouée, elle se lit aisément, et on a du mal à ne pas rire des cocasseries et des répliques des différents personnages, que l’on a, en réfléchissant bien et bien qu’ils soient caricaturés à l’extrême, connus ici et là.
« Avis de recherche » est un petit bijou que La Muse des Gônes a adoré.
« LE DIABLE DANS LE GRENIER » aux Rencontres du Livre d’Ambronay (2014)
« Le diable dans le grenier » n’étant pas, à proprement parler, un roman, mais plutôt un récit inspiré de souvenirs, n’a pu être retenu parmi les ouvrages en lice. Toutefois, Patrice Perrin, ému par le livre, lui a rendu, avec son habituelle délicatesse, un bien bel hommage, que voici :« Serge Bouchet de Fareins a su trouver les mots pour nous dire son enfance en Armorique entre 1943 et 1949, alors qu’il était séparé du reste de sa famille. Son écriture est élégante avec un sens du détail remarquable : son personnage principal, Zouzou, est pris en charge, à cause de l’occupation de la France, par un grand-père et une grand-mère comme on n’en fait plus semble-t-il ! On croirait presque lire du Pagnol ! »Une belle réussite. »
Le petit journal, Salon du Livre d’Ambronay, année 2014, octobre 2014]
Chronique d’Annie FOREST-ABOU MANSOUR, in « L’écritoire des Muses »
C’est en 1982 que Serge Bouchet de Fareins découvre dans le cimetière de Villemotier, dans l’Ain, le mausolée du chef de bataillon Claude Journet, « choisi comme sous-lieutenant, le jour même de son enrôlement, au 10e Bataillon de volontaires de l’Ain, le 26 septembre 1793 ». A partir de cette découverte, suivie de nombreuses recherches historiques, de visites de musées, de lectures de documents de l’époque, une amitié et une affection respectueuses se nouent entre le narrateur et ce héros inconnu des habitants de sa région. Serge Bouchet de Fareins, qui nous explique sa stupéfaction de « lire, gravés dans la pierre, les noms prestigieux d’Arcole, Iéna, Eylau et d’autres encore » et de constater « que le héros qui reposait là était désormais inconnu de ses concitoyens », donne vie à ce personnage méconnu, humble, fidèle à l’Empereur dans son ouvrage Journet de l’An II, tout à la fois roman historique, biographie légèrement romancée, récit documentaire vivant, alerte. Continuer la lecture